20 septembre 2017

J’ai 10 ans ! L’interview anniversaire d’Ecriveron

En ce mois de septembre, l’agence célèbre dix ans de storytelling, de stratégie éditoriale, de rédaction de contenus corporate, dix ans de rencontres, d’écriture et de créativité. L’occasion pour nous de nous prêter au jeu de l’interview croisée.

 

Clémence (Dreyfus) : Depuis quand es-tu un écriveron ?

Eugénie (Tiger) : Depuis toujours ! J’ai toujours aimé lire et écrire. J’ai écrit des histoires – d’une qualité discutable – dès que j’ai su écrire. J’ai aussi créé le journal de mon collège, baptisé le (some)Times en référence au NY Times…
Après Sciences Po et mes premières expériences professionnelles, notamment à New York University, l’écriture est revenue avec l’envie de liberté. L’écriture de fiction me permettait d’élargir mon cadre mais l’écriture de communication me permet aujourd’hui de le redessiner chaque jour.

ET : À 10 ans, Ecriveron a des mots et des projets plein la tête. Et toi, tu étais comment à 10 ans ?

CD : À 10 ans j’aimais imaginer des histoires, inventer des chansons, jouer la comédie… Je n’écrivais pas encore mais j’avais déjà le côté créatif et trublion d’un écriveron ! L’un de mes livres préférés était La Fameuse invasion de la Sicile par les ours, de Dino Buzzati, et j’adorais Roald Dahl – j’adore toujours… J’ai fait du théâtre pour la première fois et j’ai adoré ça. J’en ai fait pendant 8 ans ensuite !

CD : Qu’est-ce que tu aimes dans la communication éditoriale ?

ET : La contrainte créative et le défi d’écriture : on doit se mettre dans les chaussures d’une marque, d’une entreprise, d’un client et composer avec son environnement, son marché, son identité… En ce sens, ça s’éloigne du journalisme et ça se rapproche presque plus de l’écriture de fiction.
La diversité des sujets, des formats, des clients, rend le travail toujours intéressant.

ET : Est-ce que l’agence correspond à ce que tu imaginais quand tu t’es lancée ?

CD : Oui et non. Oui parce que j’aime toujours autant ce que je fais, la manière dont nous le faisons et les gens avec qui je travaille. Je suis heureuse de la manière dont Ecriveron évolue, au gré des projets et des rencontres. D’un autre côté, je ne m’imaginais pas tous les défis qui se poseraient au fil du temps ! Notamment sur la dimension entrepreneuriale du projet. J’aurais aimé pouvoir recruter d’autres écriverons plus tôt, par exemple… Mais je suis fière que nous soyons deux aujourd’hui et j’ai hâte de voir la suite.

CD : Tu as rejoint Ecriveron il y a peu de temps. Quelle est ton ambition, ton envie dans cette aventure ?

ET : J’ai toujours aimé la manière dont tu parlais de ton travail et de ta façon de travailler. J’aime le côté trublion d’Ecriveron ! Devenir un écriveron à part entière, c’est pour moi le meilleur moyen de progresser sans avoir à rentrer dans un moule. Il y a un côté collectif chez Ecriveron : il y a de la place pour les individualités et, en même temps, une dynamique commune. Et puis je participe à une entreprise : l’entrepreneuriat c’est plus motivant, enthousiasmant à deux. Moi aussi, j’ai hâte de voir la suite !

ET : La suite justement, parlons-en : que souhaites-tu à Ecriveron, pour les 10 années qui viennent ?

CD : Plein de nouveaux et beaux projets ! J’aimerais continuer d’ouvrir le champ de notre métier et innover toujours plus, en travaillant par exemple sur de la scénarisation d’événement, des nouveaux formats digitaux ou vidéo…
Je crois plus que jamais à l’importance de travailler les messages. On parle beaucoup de storytelling et de brand content : ce sont des mots un peu pompeux pour dire des choses simples et essentielles en réalité. Toute entreprise, toute marque a son expertise, son style, son message et sa manière de le déployer. Ça demande un peu de travail et de la récurrence. C’est vraiment ce que j’ai envie de développer. Le tout avec de nouveaux écriverons qui auront chacun un style, un regard, une créativité, une intelligence à partager !

Et si Ecriveron était un animal ?

CD : Un caméléon…
ET : …à plumes !